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La vitre se brisa. Il passa au travers. Pendant un bref instant, le sol se déroba sous ses pieds, il perdit pieds. Sa pensée fut d’un bloc focalisée sur un seul fait. Je suis perdu, je vais tomber dans un gouffre haut de dix étages, je vais mourrir. On lui avait dit qu’à ce moment-là il verrait sa vie entière défiler devant ses yeux, mais c’était faux, il n’avait rien vu. Il avait juste ressenti un immense désarroi, une grande peur et une résignation. Le fait de savoir que l’on va mourir dans les prochaines secondes. Malgré tout, les mains tentent désespérément de s’accrocher à un bout de vie, les jambes péparent une réception. Tous nos réflexes de survie se mobilisent pour tenter de parer à l’inévitable. Notre coprs refuse, hors de contrôle, ce que l’esprit espère, ou fatalement, passivement attend.

Et puis directement, ou presque, c’est le choc, beaucoup plus tôt que prévu. Et puis c’est le noir aussi. Ensuite tout s’enchaine à une telle vitesse que la peur et la surprise gènent l’esprit, l’empêche de réagir correctement. Et c’est encore une chute, un chavirement sur le coté, le sol est dur, le dos fait mal. Alors qu’il vient à peine de comprendre qu’il vient de passer au travers d’une fenêtre, il se retrouve étendu là par terre dans la cage d’escalier. Une chute de quatre mètres au lieu de dix étages. La douleur, mais aussi le soulagement.